Que vous pratiquiez le vélo rarement ou quotidiennement en mode vélotaf, il y a quelques notions à connaitre en termes d’éclairage vélo. Le but de cet article est de faire un point rapide sur la réglementation en vigueur en France ainsi que de vous donner quelques conseils de matériel intéressant.
Éclairage vélo : la réglementation en France
Tout comme les véhicules motorisés, l’éclairage à vélo est réglementé par certains arrêtés sur Code de la Route qu’il me parait important de connaitre. La FUB a d’ailleurs rédigé un dossier très complet sur le sujet que je vais essayer de vous synthétiser ici. Je vous invite fortement à consulter le lien en question, il va au-delà du simple listing des règles en place.
Il faut tout d’abord savoir que l’éclairage à vélo est obligatoire, de nuit, à l’avant, comme à l’arrière. Cette obligation ne s’appliquant donc, que la nuit, vos éclairages peuvent tout à fait être amovibles (si par exemple votre vélo a été vendu sans lumières intégrées). Ces dispositions sont précisées dans les articles R313-4 et R313-5 du Code de la Route.
L’éclairage vélo avant doit être de couleur blanche ou jaune et surtout non éblouissant, il doit donc être similaire à un feu de position. De plus, celui-ci ne doit pas être clignotant, car cet usage est réservé aux feux de détresse, aux clignotants et aux feux arrière. Ces règles sont précisées dans les articles R313-4 et R313-25.
Concernant l’éclairage arrière, obligatoire lui aussi, le code de la route ne précise pas la couleur, mais on aura tendance à préférer un éclairage rouge. À la différence de l’éclairage avant, celui-ci pourra donc être à « intensité variable » (clignotant).
Enfin, votre vélo doit être équipé de catadioptres blancs à l’avant, à l’arrière, oranges sur les côtés ainsi que sur les pédales. Ces différents points sont abordés dans les articles R313-18, R313-19 et R313-20. Attention donc de ne pas retirer les catadioptres de vos rayons par exemple.
L’éclairage que j’utilise
Je fais confiance depuis toujours à la marque Knog. J’ai donc pu tester plusieurs modèles en provenance de chez eux et j’ai toujours été satisfait. Point important, leur SAV est également très réactif et m’a remplacé une de mes batteries sans discuter. Un point à prendre en compte si comme moi, vous décidez d’investir dans un éclairage assez onéreux.
Les éclairages dont je vais parler ici ont déjà été présentés dans l’article dédié à mon équipement 2019 mais ils ont parfaitement leur place dans ce billet. Pour l’avant, je suis parti sur un modèle un peu overkill pour mon usage : la Knog PWR Road. Avec ses 600 lumens et son énorme batterie, cette lampe avant me permet de tenir facilement 2 semaines de vélotaf (10km par jour) sans avoir besoin d’être rechargée. Un vrai plus selon moi.
Petit bonus : la partie « lumière » peut être séparée de la batterie qui propose alors un port USB permettant de recharger un appareil tel qu’un smartphone par exemple. Très pratique en fin de journée quand on décide d’aller boire un verre à la dernière minute. De plus, la Knog PWR Road peut être entièrement paramétrée grâce au logiciel de la marque. On peut ainsi y enregistrer différents profils d’éclairage en fonction des situations.
Pour ce qui est de l’arrière, toujours chez Knog, j’utilise la Blinder Road r70 qui propose différents modes d’éclairage ainsi que certains modes clignotants (voire animés). L’idée n’est ici pas d’éblouir les autres usagers de la route mais bien de leur faire prendre conscience que je suis là et qu’il faut éviter de me rentrer dedans. La batterie tient ici très bien plusieurs jours de vélotaf.
No products found.
Pour aller plus loin
Si votre monture est équipée d’une dynamo, il vous est possible de remplacer les éclairages intégrés par des modèles plus performants. Si je n’ai pas pu tester ce genre de matériel, j’ai par contre entendu beaucoup de bien de la lampe Axa Luxx 70 Plus. Cela peut donc être une bonne alternative si vous disposez d’une dynamo.
Si vous recherchez quelque chose de plus efficace que les classiques catadioptres en plastique pour vos roues, je ne peux que vous conseiller les adhésifs FLECTR 360 dont j’avais parlé il y a quelques mois déjà. En plus d’être plus jolis visuellement, ils sont beaucoup plus visibles que ce que j’avais avant.
Si à l’époque, seule la couleur blanche était disponible (rendant le tout légalement inadapté), la marque a depuis décliné le produit en plusieurs couleurs, dont le orange/jaune. De la même façon, FLECTR propose aussi des adhésifs pour les pédales, le cadre et enfin des catadioptres pour l’avant et l’arrière.
Autant de petits accessoires efficaces et stylés qui vous permettront de vous mettre en règle vis-à-vis du code de la route. De mon côté, il faudrait que je remplace mes FLECTR 360 par des modèles jaunes/oranges et que j’ajoute également des catadioptres à l’avant et à l’arrière.
Vous avez maintenant toutes les billes nécessaires pour bien équiper votre vélo afin de voir et d’être visibles la nuit. Si j’ai ici abordé uniquement l’équipement pour votre vélo, n’hésitez pas non plus à vous équiper de vêtements haute visibilité qui sont obligatoire hors agglomération. Malgré cela, je ne peux que vous recommander d’en porter, même en ville.