Alors que le déconfinement est maintenant bien amorcé, vous avez peut-être décidé d’arrêter de prendre la voiture ou les transports en commun pour vous rendre sur votre lieu de travail et d’enfin vous mettre au vélotaf. Pour vous accompagner dans cette démarche, je vous propose quelques conseils d’accessoires vélotaf pour rendre vos trajets plus agréables et sécurisés. Suivez le guide !
Dans ce modeste article, je vais tenter de vous conseiller quelques accessoires vélotaf que j’utilise personnellement, mais également certaines références utilisées par d’autres cyclistes que j’ai pu croiser ou avec qui j’ai l’occasion de discuter sur Twitter. Je ne prétends évidemment pas connaître toutes les références du marché, mais je vais tenter de faire au mieux.
N’étant absolument pas un expert en qui concerne les vélos en eux-mêmes, je ne vous proposerai ici aucun conseil concernant le choix de votre monture. Je peux simplement vous dire que je suis très satisfait de mon Specialized Sirrus et qu’il convient très bien à un usage urbain.
Bien s’habiller, par tous les temps
Se mettre au vélotaf c’est très bien, mais s’y mettre tous les jours, et ce, quelle que soit la météo, c’est encore mieux ! Pour cela, il convient d’avoir des vêtements adaptés à tous les temps et à toutes les saisons. Il faudra donc du chaud pour l’hiver, du léger pour l’été et du pratique et imperméable pour les temps de pluie.
De mon côté, j’utilise un short tout à fait classique pour l’été que j’associe avec un t-shirt en matière technique. Une fois arrivée au travail, je me change évidemment avec des vêtements plus classiques. Si vous êtes frileux, notamment le matin, un t-shirt à manche longue en laine pourra être un bon allié. Ayant maintenant du mal à utilisé mon vélo sans gant, j’utilise des mitaines premier prix lorsqu’il fait beau.
Pour l’hiver, un simple jean fera très bien l’affaire, mais attention à ne pas toujours utilisé le même, car il risque de s’abimer au niveau des zones en contact avec votre selle. Pour le torse, je vous conseille un sous-pull en laine Mérinos qui vous tiendra chaud et ne prendra pas de mauvaises odeurs liées à la transpiration. Encore une fois, si vous êtes frileux, vous pouvez y ajouter une polaire ou une veste plus épaisse. Ici, de vrais gants seront nécessaires afin de ne pas arriver au boulot avec les doigts congelés.
Par temps de pluie, j’utilise de mon côté un sur pantalon Décathlon et une veste imperméable « ultra light », toujours chez Décathlon. Il existe également des rainlegs, qui protégeront vos cuisses, mais il faudra alors y adjoindre des sur chaussures afin de ne pas arriver au boulot en couinant. De la même façon, une grosse veste imperméable fera à la fois office de protection d’hiver et de protection de pluie. Enfin, vous avez également possibilité de choisir un poncho, moins pratique, mais très efficace. N’oubliez pas non plus de protéger vos mains avec des gants imperméables.
La visibilité est importante
Maintenant que vous êtes équipés pour affronter tous les temps, nous allons nous occuper de notre visibilité. On va ici parler des accessoires importants pour voir et être vu ! Tout d’abord, et même si ce n’est pas obligatoire en ville, je vous recommande de porter un vêtement réfléchissant (pas obligatoirement un gilet jaune).
Il convient également d’utiliser des lampes à l’avant et à l’arrière de votre vélo. Vous pouvez d’ailleurs consulter mon article dédié à ce sujet où je vous explique tout ce qu’il y a à savoir sur la réglementation autour des éclairages vélo. Je vous y propose également quelques conseils d’achat en plus de ceux présents dans cet article.
Vous êtes invisible.
De façon générale, partez de ce principe lorsque vous roulez à vélo en ville : vous êtes invisible. Il vous faudra rester attentif à tout, tout le temps, car la présence des vélos sur la voie publique n’est pas encore assimilée par tous les utilisateurs de véhicules motorisés. Rappelons tout de même que cela ne vous empêche pas d’être exemplaire dans votre comportement…
Éviter les vols
Parce qu’il n’y a pas pire sentiment que de découvrir que notre vélo a disparu après une longue journée de travail, je vous conseille d’investir sérieusement dans un bon antivol. Ici, je n’ai qu’un seul conseil : prenez un antivol de type U. La FUB a d’ailleurs testé de nombreux modèles avec une notation indiquant leur résistance au vol.
Notez tout de même qu’un antivol quelle que soit sa résistance ne vous prémunira pas totalement d’un vol. Partez plutôt du principe qu’il est là pour retarder et au mieux décourager les voleurs. De ce fait, éviter les simples câbles qui pourront être coupés facilement avec une pince coupante.
De mon côté, j’ai toujours utilisé des antivols Kryptonite qui sont bien souvent fournis avec un support de cadre et un câble permettant en plus de sécuriser vos roues. En effet, sans axe de roue antivol, il est très facile de dérober une roue avant si elle n’est pas sécurisée. N’oubliez pas non plus vos accessoires (lampe, klaxon) lorsque vous laissez votre vélo sans surveillance !
Transporter tout ce petit monde efficacement
Maintenant c’est bon, vous êtes parfaitement équipés ! Mais tous ces vêtements et accessoires prennent de la place surtout si vous devez en plus transporter vos affaires pour le boulot. C’est ici qu’interviennent les sacoches à installer sur le porte-bagage de votre vélo. Il est existe de très nombreuses références pour tous les prix et toutes les utilisations.
Avec Alicia, nous avons toujours utilisé des sacoches Vaude et nous en sommes pleinement satisfaits ! L’installation/désinstallation sur le porte-bagage est on ne peut plus simple et le volume est en général largement suffisant pour la plupart des utilisations. Évidemment, rien ne vous empêche d’en utiliser deux en même pour être certain de ne pas manquer de place !
C’est tout pour ces petits conseils pour vous équiper et ainsi bien vous lancer dans la magnifique aventure du vélotaf ! N’hésitez pas à poser vos questions dans l’espace commentaire ou directement sur Twitter. De mon côté, je n’ai pour l’instant pas pu reprendre le vélotaf pour cause de télétravail, mais j’ai hâte !