Ayant pour envie de sécuriser et d’automatiser un peu plus mon logement, j’ai décidé de me construire une centrale domotique DIY. Ce large billet a donc pour but de présenter le projet et les composants que j’imagine pour celui-ci. Il sera logiquement suivi d’autres articles qui détailleront les différentes étapes de celui-ci.
Il faut savoir que j’ai un attrait particulier pour tout ce qui touche à la maison connectée. Je possède depuis un moment maintenant des ampoules Philips Hue dans toutes mes pièces ainsi que plusieurs enceintes Google Home pour interagir avec tout ce petit monde.
J’ai pendant un temps utilisé la solution Devolo Home Control qui m’avait été fournie par la marque. J’ai d’ailleurs pu tester la plupart des modèles proposés par la marque mais c’est finalement (pour l’instant) l’aspect sécurité qui m’intéresse le plus. Souhaitant disposer d’une solution plus complète et plus personnalisable, j’ai donc décidé de me lancer dans la création d’une centrale domotique DIY.
L’objectif de la centrale domotique DIY
Comme expliqué brièvement dans l’introduction, l’objectif sera donc d’interfacer de façon intelligente la plupart des objets connectés de notre appartement. L’idée est donc de pouvoir centraliser de façon efficace la gestion de tous ces appareils et de créer des scénarios pour automatiser tout cela.
L’aspect sécuritaire viendra avec l’ajout de modules Zigbee de chez Xiaomi. Je pense notamment aux détecteurs de mouvements et détecteurs d’ouverture qui prendront ainsi tout leur sens une fois imbriqués dans des scénarios. Je serai donc un peu plus serein à l’idée de laisser mon domicile vacant pendant plusieurs jours.
À terme, il sera également envisageable de « connecter » les éventuels volets roulants de notre futur logement ou encore la chaudière et les chauffages. Les possibilités étant quasi infinie avec ce genre de solution, certains usages seront mis en place plus tard.
Quel matériel ?
Je pensais, comme beaucoup d’utilisateurs, utiliser un Raspberry Pi pour orchestrer ma solution domotique. Au final, il se trouve que j’ai un serveur qui tourne H24 à la maison et qui ne demande qu’à être exploité un peu plus. Je vous invite d’ailleurs à consulter ma petite série d’articles dédiée à cette machine.
Le choix de la brique logicielle n’est pas encore complètement arrêté mais pour l’heure, mon choix se porte sur OpenHAB qui me semble être l’une des solutions les plus complètes et documentées . On verra donc à l’usage ce que cela donne et au besoin je pourrai toujours me rabattre sur l’une des très nombreuses autres solutions (spoiler : au final j’ai utilisé Jeedom).
Pour la partie « sécurité », je viens de commander des modules Zigbee de chez Xiaomi qui ont l’avantage d’être très peu chers en plus de globalement bien fonctionner. J’ai commandé ces appareils chez Aliexpress et je suis maintenant en attente de leur réception. Au final j’ai donc acheté un détecteur d’ouverture ainsi qu’un détecteur de mouvement.
[content-egg-block template=offers_grid]
J’attendrai d’avoir validé le fonctionnement de ces deux modules avant d’en acheter d’autres. En effet, il sera nécessaire de créer une passerelle entre OpenHab et les modules Zigbee. C’est ici que le projet Zigbee2mqtt entre en jeu.
Zigbee2mqtt, pour la communication
Si la plupart des appareils fonctionnant avec le protocole Zigbee utilisent un pont dédié (Philips Hue, Xiaomi Aqara…), j’ai pour ma part envie de pouvoir m’affranchir de ceux-ci. En particulier pour les appareils Xiaomi qui n’auront pas d’autres interactions. C’est ici qu’intervient le projet Zigbee2mqtt.
L’objectif est de créer une clé Zigbee qui va intercepter les communications des appareils Zigbee pour les faire communiquer avec la centrale domotique OpenHab. La centrale remplacera de ce fait les ponts des différents constructeurs. Il n’est ainsi pas nécessaire de se procurer ces appareils et la solution fonctionnement quasi-exclusivement sur mon serveur.
En suivant la documentation du projet, disponible sur Github, j’ai donc commandé les différentes éléments qui vont constituer cette clé. Il faut compter une petite vingtaine d’euros pour l’ensemble des composants. On va ainsi utiliser un sniffer CC2531, un debugger qui permettra de le flasher ainsi qu’un câble de téléchargement pour relier le tout ensemble.
Je détaillerai toute la procédure dans un prochain article, lorsque j’aurais reçu tous ces éléments. L’idée sera ensuite d’imprimer une petite coque de protection à l’aide de mon imprimante 3D afin de rendre le tout un peu plus esthétique.
Je suis donc maintenant dans l’attente de la réception de tous ces petits accessoires. Je vous retrouve très bientôt pour la suite de ce petit projet qui devrait pouvoir remplir les lignes de ce petit blog pendant encore quelques mois.